DESCRIPTION DU TRACÉ

Comme indiqué dans le résumé du projet, l’oléoduc est constitué à la fois de portions existantes rénovées et de nouvelles portions ajoutées pour les connecter au Réseau Centre-Europe des pipelines (Central Europe Pipeline System ou CEPS). La route sélectionnée commence à Europoort Botlek dans le port de Rotterdam, aux Pays-Bas, pour rejoindre le CEPS jusqu’à Bruxelles (130 km). Une toute nouvelle section entre Bruxelles et Valenciennes de 84 km sera créée. Depuis Valenciennes, l’oléoduc reliera ensuite les raffineries de Gonfreville-l’Orcher puis de Grandpuits au sud-est de Paris en empruntant une version rénovée du réseau Le Havre / Paris (LHP) déjà existant (487 km). Depuis la raffinerie de Grandpuits, un nouveau tronçon atteindra la raffinerie de Feyzin, au sud de Lyon (345 km). Le pétrole prendra une portion rénovée du Pipeline Méditerranée / Rhône passant par Grenoble pour reconnecter à l’Oléoduc de Défense Commune aux alentours de Valence pour atteindre Fos-sur-Mer, proche de Marseille.

Le tracé de l’oléoduc WECOP

Ce tracé renforce le réseau existant pour créer un axe majeur occidental du pétrole qui représentera une capacité de 480 000 barils par jour sur une longueur de 1443 km. En plus des stations de pompage initiales à Pernis (Rotterdam), Klaphek à Nieuwegein et Markelo, le pétrole sera propulsé par 26 pompes réparties tout au long du tracé, 100 % alimentées par des énergies renouvelables. Le projet fini sera raccordé à 4 autres réseaux de pipelines, 5 raffineries et 14 stations de livraison partielle pour connecter l’oléoduc avec les territoires qu’il parcourt.

Le projet desservira ainsi des centres urbains tels que Paris, Lyon et Marseille, qui malgré leurs efforts continuent d’avoir massivement besoin d’approvisionnement en produits pétroliers. Pour favoriser la relance de territoires, l’oléoduc augmentera également l’offre dans des villes à haut potentiel dans des régions parfois enclavées, comme Valenciennes, Auxerre ou Rouen.
Si historiquement l’Oléoduc de Défense Commune avait été conçu pour répondre à des besoins militaires et ainsi connecter les bases aériennes clés, ce projet se connecte également à des aéroports civils tels que celui de Grenoble et, malgré les incertitudes quant à la pérennité des sports d’hiver dues aux conséquences dramatiques du changement climatique, permet ainsi répondre à la prévision de croissance de la clientèle business « source de dynamisme et de croissance ».

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